SUISSE - 2015
En 2015, j'ai effectué un périple en Europe qui m'a mené premièrement en Norvège du nord au sud durant 28 jours.
La seconde étape était l'Écosse pour une durée de 21 jours.
J'ai continué mon voyage en revenant à Oslo (d'Édimbourd), ai volé vers Hambourg (Allemagne), pour ensuite prendre le train et traverser l'Allemagne jusqu'à Constance et passer en Suisse. C'est cette partie du voyage qui est décrite ci-bas.
Un autre article vous présentera la fin du périple à travers la France le long du Rhöne (sur la Via Rhona), jusqu'à la mer Méditérannée.
Bonne lecture !
Alain
Jour 56 Mercredi le 2 septembre 2015 Norvège (Oslo) à Allemagne (Hambourg)
Par avion
00 km Total 4031 km
Je suis debout à 6 heures, en forme malgré la nuit mitigée à l'aéroport. Le personnel de Norwegian Airlines est au travail. J'effectue les procédures d'embarquement, laisse les bagages et le vélo (cette fois, on l'insère dans un grand sac en plastique...).
Libéré des gros bagages, je vais un peu prendre l'air et me dirige vers l'hôtel Radisson Blue située à 3 minutes à pied. Le passage vers l'hôtel est couvert. Bien pratique, il pleut à verse ce matin à Oslo. L'hôtel Radisson offre (moyennant normalement 16 $), l'accès à son centre d'entraînement où l'on peut prendre une douche. La préposée me donne la carte d'accès, je sors ma carte de crédit pour payer mais elle refuse que je paie. Elle pensait peut-être que j'étais un client de l'hôtel. Enfin, merci et la douche était bonne.
Mon vol vers Hambourg était court, 1:30 environ. Je suis donc arrivé tôt et j'ai pu tranquillement remettre en place le guidon et les pédales du vélo ainsi que regonfler les pneus (il faut enlever l'air des pneus lors des vols). Mon vélo avait fier allure une fois remonté avec ses pneus bien gonflés. J'ai aussi interverti le miroir sur le guidon car je reviens à la conduite à droite. J'aurai certainement moins de difficulté à me réhabituer à la conduite à droite que j'en ai eu pour m'habituer à la conduite à l'anglaise.
Enfin, mon vélo et moi prenons le train vers le centre de Hambourg. Les vélos sont acceptés dans les wagons entre 9 et 16 h. La "Haufbanhauf" (station centrale des trains de Hambourg), est une des plus achalandées d'Europe. C'est immense mais c'est sans problème que je sors du grand tunnel.
Le bureau de tourisme est situé directement dans la gare. Pratique. Je m'y renseigne afin de trouver à proximité, une chambre pour la nuit et ainsi revenir demain planifier ma traversée de l'Allemagne vers Constance d'où je remonterai sur mon vélo pour traverser en Suisse.
Jour 57 jeudi le 3 septembre 2015 AllemagneHambourg
Train en soirée vers Constance
00 km Total 4031 km
Belle journée ensoleillée pour visiter un peu Hambourg. Mais tout d'abord, je vais à la gare afin de réserver mon billet de train vers Constance. Je pars à 21:11 ce soir même et je serai à Constance demain matin. J'ai réservé une couchette afin de mieux me reposer.
La seconde étape était l'Écosse pour une durée de 21 jours.
J'ai continué mon voyage en revenant à Oslo (d'Édimbourd), ai volé vers Hambourg (Allemagne), pour ensuite prendre le train et traverser l'Allemagne jusqu'à Constance et passer en Suisse. C'est cette partie du voyage qui est décrite ci-bas.
Un autre article vous présentera la fin du périple à travers la France le long du Rhöne (sur la Via Rhona), jusqu'à la mer Méditérannée.
Bonne lecture !
Alain
Jour 56 Mercredi le 2 septembre 2015 Norvège (Oslo) à Allemagne (Hambourg)
Par avion
00 km Total 4031 km
Je suis debout à 6 heures, en forme malgré la nuit mitigée à l'aéroport. Le personnel de Norwegian Airlines est au travail. J'effectue les procédures d'embarquement, laisse les bagages et le vélo (cette fois, on l'insère dans un grand sac en plastique...).
Libéré des gros bagages, je vais un peu prendre l'air et me dirige vers l'hôtel Radisson Blue située à 3 minutes à pied. Le passage vers l'hôtel est couvert. Bien pratique, il pleut à verse ce matin à Oslo. L'hôtel Radisson offre (moyennant normalement 16 $), l'accès à son centre d'entraînement où l'on peut prendre une douche. La préposée me donne la carte d'accès, je sors ma carte de crédit pour payer mais elle refuse que je paie. Elle pensait peut-être que j'étais un client de l'hôtel. Enfin, merci et la douche était bonne.
Mon vol vers Hambourg était court, 1:30 environ. Je suis donc arrivé tôt et j'ai pu tranquillement remettre en place le guidon et les pédales du vélo ainsi que regonfler les pneus (il faut enlever l'air des pneus lors des vols). Mon vélo avait fier allure une fois remonté avec ses pneus bien gonflés. J'ai aussi interverti le miroir sur le guidon car je reviens à la conduite à droite. J'aurai certainement moins de difficulté à me réhabituer à la conduite à droite que j'en ai eu pour m'habituer à la conduite à l'anglaise.
Enfin, mon vélo et moi prenons le train vers le centre de Hambourg. Les vélos sont acceptés dans les wagons entre 9 et 16 h. La "Haufbanhauf" (station centrale des trains de Hambourg), est une des plus achalandées d'Europe. C'est immense mais c'est sans problème que je sors du grand tunnel.
Le bureau de tourisme est situé directement dans la gare. Pratique. Je m'y renseigne afin de trouver à proximité, une chambre pour la nuit et ainsi revenir demain planifier ma traversée de l'Allemagne vers Constance d'où je remonterai sur mon vélo pour traverser en Suisse.
Jour 57 jeudi le 3 septembre 2015 AllemagneHambourg
Train en soirée vers Constance
00 km Total 4031 km
Belle journée ensoleillée pour visiter un peu Hambourg. Mais tout d'abord, je vais à la gare afin de réserver mon billet de train vers Constance. Je pars à 21:11 ce soir même et je serai à Constance demain matin. J'ai réservé une couchette afin de mieux me reposer.
Visite guidée de Hambourg, à cet endroit, les Beatles se sont produits au début de leur carrière lorsqu'ils étaient à peine connus. |
Là où l'ancienne partie de la ville (épargnée par un incendie majeur au IX e siècle), et la nouvelle partie se joignent |
Prouesse architecturale |
Hambourg est une ville à la fois audacieuse et tournée vers le futur mais attachée à son passé. Les installations portuaires sont parmi les plus imposantes du monde (deuxième plus grand port).
Ville marchande avant tout, elle me fait penser à Amsterdam avec ses valeurs très libérales. C'est une des villes les plus riches de l'Allemagne.
La culture n'est pas en reste à Hambourg. On est en train de terminer la salle de concert prestigieuse "Elb philarmonic" dont l'architecture est impressionnante et marque désormais le paysage de Hambourg. J'ai vu une annonce qui fait la promotion de la venue de Kent Nagano à Hambourg cet automne...
Jour 58 Vendredi le 4 septembre 2015 Suisse Constance à Winterthur Suisse60 km Total km
Je n'ai pas pris souvent le train dans ma vie et jamais avec un vélo. J'y ai goûté cette fois. Traverser l'Allemagne de Hambourg à Constance en train dure 12 heures et requiert un changement de train une fois dans le sud de l'Allemagne. Les Allemands sont cependant rigoureux et bien organisés et le voyage s'est déroulé en toute quiétude.
Je me suis rendu à la gare en avance et j'ai pu poser des questions au contrôleur même si celui ci semblait un peu contrarié. J'ai quand même obtenu des réponses précieuses pour mes questions qui paraissaient futiles.
J'ai pu me placer au bon endroit sur le très long quai, ce qui m'a valu d'éviter de rechercher mon wagon et celui du vélo parmi la foule qui se bouscule sur le quai.
Je me demandais aussi si le wagon contenant les vélos ( il y avait, sur des supports tous numérotés et qui correspondaient à un numéro sur le billet, au moins 15 vélos), communiquait avec les wagons pour les passagers. La réponse était oui. Dans le cas contraire je me disais qu'il fallait décharger le vélo, le placer sur le support, le cadenasser, sortir du wagon et remonter dans le wagon de passager, ce qui causait des délais qui pouvait causer des problèmes.
Je devais faire une correspondance à Offenburg pour une ligne locale vers Constance à 5:14. Le délai entre l'arrivée du train venant de Hambourg en gare et le départ de celui vers Constance était de 4 minutes seulement. Je suis arrivé pile-poil dans le wagon ( apporter le vélo jusqu'à l'ascenseur - toutes les grandes gares sont équipées d'ascenseurs - descendre d'un niveau, remonter dans un autre ascenseur sur le bon quai - et en passant j'ai dit au conducteur qui avait la tête sorti de sa locomotive pour voir le signal du départ que j'arrivais...
J'avais réservé une couchette pour la partie la plus longue du trajet jusqu'à Offenburg, ce qui a rendu le trajet plus confortable sans vraiment me donner la chance de dormir. Le roulis du train, le bruit des portes lorsqu'il y a des arrêts et départ, etc... J'avais quand même la chance d'être seul dans ma cabine à 6 couchettes et d'être tranquille - depuis le début de mon voyage, j'ai appris à me reposer éveillé !!
Arrivé à Constance, Allemagne, sous un soleil magnifique, j'ai mangé une croute en attendant l'ouverture du bureau de tourisme à 9 heures. J'ai ainsi pu me rendre facilement au bureau de tourisme de Constance, en Suisse en 2 coups de pédales qui ont suffi pour traverser la frontière, non contrôlée bien sûr depuis la création de la zone Schengen.
J'ai dû acheter une carte routière et une carte des pistes vélo de la Suisse. Coût: 50 $. Cher mais à mon avis les deux sont indispensables, l'une complétant l'autre.
J'ai ainsi pu établir ma route pour ma première journée en Suisse. J'étais bien décidé à me rendre à Wintherthur à environ 50 km de Constance.
J'ai adopté la proposition du bureau de tourisme en prenant la voie cyclable. C'était un bon choix car j'ai roulé en pleine campagne et vu de beaux paysages. Cependant en après-midi, après consultation avec un cycliste de route à un croisement de la piste cyclable avec la route principale, j'ai décidé de suivre la route 1 (route principale), d'ailleurs conçue pour le partage auto/vélo avec un espace délimité par une ligne (jaune, large et rugueuse ) parfois, la piste est en parallèle de la route.
Un tout petit aperçu du port qui est le deuxième plus grand au monde |
Ville marchande avant tout, elle me fait penser à Amsterdam avec ses valeurs très libérales. C'est une des villes les plus riches de l'Allemagne.
La culture n'est pas en reste à Hambourg. On est en train de terminer la salle de concert prestigieuse "Elb philarmonic" dont l'architecture est impressionnante et marque désormais le paysage de Hambourg. J'ai vu une annonce qui fait la promotion de la venue de Kent Nagano à Hambourg cet automne...
Le tout nouvel édifice de l'opéra de Hambourd |
Jour 58 Vendredi le 4 septembre 2015 Suisse Constance à Winterthur Suisse60 km Total km
Je n'ai pas pris souvent le train dans ma vie et jamais avec un vélo. J'y ai goûté cette fois. Traverser l'Allemagne de Hambourg à Constance en train dure 12 heures et requiert un changement de train une fois dans le sud de l'Allemagne. Les Allemands sont cependant rigoureux et bien organisés et le voyage s'est déroulé en toute quiétude.
Je me suis rendu à la gare en avance et j'ai pu poser des questions au contrôleur même si celui ci semblait un peu contrarié. J'ai quand même obtenu des réponses précieuses pour mes questions qui paraissaient futiles.
J'ai pu me placer au bon endroit sur le très long quai, ce qui m'a valu d'éviter de rechercher mon wagon et celui du vélo parmi la foule qui se bouscule sur le quai.
Je me demandais aussi si le wagon contenant les vélos ( il y avait, sur des supports tous numérotés et qui correspondaient à un numéro sur le billet, au moins 15 vélos), communiquait avec les wagons pour les passagers. La réponse était oui. Dans le cas contraire je me disais qu'il fallait décharger le vélo, le placer sur le support, le cadenasser, sortir du wagon et remonter dans le wagon de passager, ce qui causait des délais qui pouvait causer des problèmes.
Je devais faire une correspondance à Offenburg pour une ligne locale vers Constance à 5:14. Le délai entre l'arrivée du train venant de Hambourg en gare et le départ de celui vers Constance était de 4 minutes seulement. Je suis arrivé pile-poil dans le wagon ( apporter le vélo jusqu'à l'ascenseur - toutes les grandes gares sont équipées d'ascenseurs - descendre d'un niveau, remonter dans un autre ascenseur sur le bon quai - et en passant j'ai dit au conducteur qui avait la tête sorti de sa locomotive pour voir le signal du départ que j'arrivais...
J'avais réservé une couchette pour la partie la plus longue du trajet jusqu'à Offenburg, ce qui a rendu le trajet plus confortable sans vraiment me donner la chance de dormir. Le roulis du train, le bruit des portes lorsqu'il y a des arrêts et départ, etc... J'avais quand même la chance d'être seul dans ma cabine à 6 couchettes et d'être tranquille - depuis le début de mon voyage, j'ai appris à me reposer éveillé !!
Seul dans le compartiment, j'ai pu me reposer sur une confortable couchette |
Chaque vélo a sa place désignée, les allemands sont «full» organisés |
Arrivé à Constance, Allemagne, sous un soleil magnifique, j'ai mangé une croute en attendant l'ouverture du bureau de tourisme à 9 heures. J'ai ainsi pu me rendre facilement au bureau de tourisme de Constance, en Suisse en 2 coups de pédales qui ont suffi pour traverser la frontière, non contrôlée bien sûr depuis la création de la zone Schengen.
J'ai dû acheter une carte routière et une carte des pistes vélo de la Suisse. Coût: 50 $. Cher mais à mon avis les deux sont indispensables, l'une complétant l'autre.
J'ai ainsi pu établir ma route pour ma première journée en Suisse. J'étais bien décidé à me rendre à Wintherthur à environ 50 km de Constance.
J'ai adopté la proposition du bureau de tourisme en prenant la voie cyclable. C'était un bon choix car j'ai roulé en pleine campagne et vu de beaux paysages. Cependant en après-midi, après consultation avec un cycliste de route à un croisement de la piste cyclable avec la route principale, j'ai décidé de suivre la route 1 (route principale), d'ailleurs conçue pour le partage auto/vélo avec un espace délimité par une ligne (jaune, large et rugueuse ) parfois, la piste est en parallèle de la route.
Moins bucolique mais j'assume pour les 25 km qu'il me restait à pédaler. En chemin, une crevaison. Classique, ma chambre à air avant - que j'avais fait installée au Texas en août 2014 a passé l'arme à gauche. Le frottement du caoutchouc au niveau de la valve finit par l'amincir tellement qu'il ne supporte plus la pression.
Je retrouve ma tente ce soir dans un camping situé tout près de la ville de bonne taille de Wintherthur. Un endroit calme, bien tenu et sympathique. Repu de fatigue mais bien content de ma journée...
Jour 59 samedi le 5 septembre 2015 Suisse Winterthur à Schwitz
96 km
J'ai dormi comme une roche mais quand même entendu la petite averse qui a mouillé mon double toit cette nuit. Ce matin le ciel est lourd mais la pluie se retient.
Mon départ est un peu tardif du fait que je doive fixer mon guidon qui a bougé, mon miroir que j'ai du mal à fixer adéquatement et faire l'entretien de la chaîne.
Je retourne aussi au centre-ville pour acheter une bonbonne de gas. En voyage, cet achat qui peut sembler banal requiert un effort non négligeable. Il faut trouver le bon magasin, le localiser, le trouver, se faire comprendre pour l'acheter et retrouver son chemin après l'achat pour continuer sa route. Dans ce cas, le bureau de tourisme m'a identifié un magasin tout près. Je m'y rends, ils n'ont pas ce que je veux mais... un client s'interpose et m'explique où aller pour trouver ma bonbonne. Je suis chanceux. C'est tout près et c'est le genre "Mec au Canada" mais en Suisse.
Finalement, je pars à 11 heures mais non sans avoir pris un déjeuner à la Suisse. Ici, c'est croissant et surtout sandwich froid. Oublier les fèves au lard, le bacon et les oeufs !!
Je vais à Schwitz vers le sud. Je suivrai tout d'abord la route 15. J'observe bien car ce sera ma référence sur la carte routière afin de savoir dans quelle mesure la circulation à vélo y est compatible.
Les Suisses sont des gens rigoureux et très organisés. Ici, le vélo est, si je puis dire, dans les moeurs. Des indications pour emprunter des voies cyclables pour éviter les endroits critiques, des lignes jaunes séparant les autos et les vélos avec un accotement d'au moins un mètre, des enseignes indiquant un changement dans la configuration de la voie cyclable, etc.
Jusqu'à Rapperswil, j'ai roulé dans une vallée où les dénivellations étaient presque nulles. À Rapperswil, j'emprunte sans trop chercher la route 8 jusqu'à Schwytz.
Je change de région et de géographie. Je grimpe pendant plusieurs kilomètres pour atteindre un plateau. Tout autour, des montagnes modestes, c'est surtout très valonneux. Les troupeaux de vaches donnent des concerts de cloches dans les pâturages, c'est très campagne, vert fonçé.
Une fois le plateau passé, c'est la descente, douce mais jusqu'à Schwiz qui se trouve au fond de la vallée, entourée de pics montagneux.
J'ai presque 100 km, je vois sur mon GPS qu'il y a des campings à 5 ou 10 km d'ici. Je tente de trouver une épicerie dans Schwitz, On est samedi soir et depuis midi, les commerces ont pour la plupart fermé, il commence à pleuvoir, je vois un hôtel... Ce sera mon escale pour ce soir.
Je retrouve ma tente ce soir dans un camping situé tout près de la ville de bonne taille de Wintherthur. Un endroit calme, bien tenu et sympathique. Repu de fatigue mais bien content de ma journée...
Jour 59 samedi le 5 septembre 2015 Suisse Winterthur à Schwitz
96 km
J'ai dormi comme une roche mais quand même entendu la petite averse qui a mouillé mon double toit cette nuit. Ce matin le ciel est lourd mais la pluie se retient.
Mon départ est un peu tardif du fait que je doive fixer mon guidon qui a bougé, mon miroir que j'ai du mal à fixer adéquatement et faire l'entretien de la chaîne.
Je retourne aussi au centre-ville pour acheter une bonbonne de gas. En voyage, cet achat qui peut sembler banal requiert un effort non négligeable. Il faut trouver le bon magasin, le localiser, le trouver, se faire comprendre pour l'acheter et retrouver son chemin après l'achat pour continuer sa route. Dans ce cas, le bureau de tourisme m'a identifié un magasin tout près. Je m'y rends, ils n'ont pas ce que je veux mais... un client s'interpose et m'explique où aller pour trouver ma bonbonne. Je suis chanceux. C'est tout près et c'est le genre "Mec au Canada" mais en Suisse.
Finalement, je pars à 11 heures mais non sans avoir pris un déjeuner à la Suisse. Ici, c'est croissant et surtout sandwich froid. Oublier les fèves au lard, le bacon et les oeufs !!
Garage à vélo, manière Suisse |
Je vais à Schwitz vers le sud. Je suivrai tout d'abord la route 15. J'observe bien car ce sera ma référence sur la carte routière afin de savoir dans quelle mesure la circulation à vélo y est compatible.
Les Suisses sont des gens rigoureux et très organisés. Ici, le vélo est, si je puis dire, dans les moeurs. Des indications pour emprunter des voies cyclables pour éviter les endroits critiques, des lignes jaunes séparant les autos et les vélos avec un accotement d'au moins un mètre, des enseignes indiquant un changement dans la configuration de la voie cyclable, etc.
Un tunnel exclusivement pour les vélos ! |
Jusqu'à Rapperswil, j'ai roulé dans une vallée où les dénivellations étaient presque nulles. À Rapperswil, j'emprunte sans trop chercher la route 8 jusqu'à Schwytz.
Je change de région et de géographie. Je grimpe pendant plusieurs kilomètres pour atteindre un plateau. Tout autour, des montagnes modestes, c'est surtout très valonneux. Les troupeaux de vaches donnent des concerts de cloches dans les pâturages, c'est très campagne, vert fonçé.
Une fois le plateau passé, c'est la descente, douce mais jusqu'à Schwiz qui se trouve au fond de la vallée, entourée de pics montagneux.
J'ai presque 100 km, je vois sur mon GPS qu'il y a des campings à 5 ou 10 km d'ici. Je tente de trouver une épicerie dans Schwitz, On est samedi soir et depuis midi, les commerces ont pour la plupart fermé, il commence à pleuvoir, je vois un hôtel... Ce sera mon escale pour ce soir.
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