Australie 2024 - Territoires du nord et de l'ouest - Du 20 août au 3 novembre 2024
Australie 2024
L’outback
Territoires du nord et de l'ouest
Mardi le 20 août 2024
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Vue du balcon de ma chambre de l'auberge de jeunesse |
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Rundle Mall |
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Typique de l'influence anglaise du 19e siècle l'Arcade regroupe avec style et beauté un ensemble de petits commerces |
Jeudi le 22 août 2024
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Prêt pour le voyage |
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Philippe, ange-gardien à l'oeuvre |
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Le changeur de vitesse manuel installé par Philippe qui a dû modifier la pièce pour l'adapter au cadre |
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Un tour d'auto pour le vélo… en route vers Glendambo, Ghan et ensuite Alice Springs |
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Sur la Stuart Highway vers Glendambo |
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Le soleil se couche à Glendambo |
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Un beau spectacle ! |
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Superbes ces nuages |
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Passage de la frontière des Territoires du nord |
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Il y a au moins 8 grandes mines dans l'Outback. La taille de la machinerie donne une idée de l'importance de celles-ci |
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Les australiens sont super équipés pour les expéditions dans l'Outback. On voit plusieurs modèles de remorques équipées pour séjourner dans les zones éloignées. |
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Les trains routiers défilent sur la Stuart Highway. |
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Coucher de soleil à Ghan |
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Tout au loin, le fameux Uluru |
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Uluru immense formation rocheuse rouge, dans toute sa splendeur |
Mardi le 27 août 2024
Alice Springs
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Alice Springs, ville de 25 000 habitants |
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Du haut de Anzac Hill, j'ai admiré le coucher de soleil sur Alice Springs. À gauche un petit aperçu de la chaîne de montagnes Mac Donnel qui s'étend sur 650 km dans le désert australien |
Je me suis installé, vérifié et entretenu le vélo, fait des courses pour mes repas car dans les auberges de jeunesse tout est prévu pour cuisiner et reposé un peu.
Mercredi le 28 août 2024
Alice Springs
Aujourd'hui je vais promener mon vélo du côté de Simpsons Gap, cette brèche dans Mac Donnel Range qui coupe drastiquement la montagne pour laisser passer une rivière qui se remplit durant la saison des pluies.
Pour m'y rendre, une belle piste cyclable tracée dans l'outback désertique libérée de la circulation sur 25 km. Fantastique !
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Vers Simpsons Gap et la chaîne de montagnes Mac Donnel |
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Un Gum tree. Ces arbres produisent de l'eucalyptus |
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De loin, la brèche «Simpsons Gap» |
Une belle balade qui me permet de m'adapter à l'environnement australien. La température est un facteur important, les matins sont frais suite aux températures dans les 13 degrés durant la nuit. Le mercure grimpe rapidement et le pic de l'après-midi oscille entre 32 à 37, 38 sans humidité cependant.
Les particularités sociales d'Alice Springs se démarquent dans la grande diversité culturelle des habitants. On dirait que maintes nationalités se sont installées ici. Le chauffeur de taxi était indien, les restos turcs, italiens, chinois sont représentés, beaucoup d'asiatiques travaillent dans les commerces. Les aborigènes sont nombreux et malgré le fait que de grands efforts ont été fait pour les réintégrer, les conséquences d'un asservissement résultant de la colonisation a brisé en eux l'épanouissement qu'ils méritent.
Dans cette ordre d'idée, la vente d'alcool à Alice Springs est régie par des règles strictes. Les commerces d'alcool (sauf les bars), sont fermés les lundi et mardi. Lorsque ces commerces sont ouverts, à l'entrée un gardien demande une pièce d'identité et on m'a demandé où je séjournais durant mon séjour (je présume qu'un sans papier ne peut acheter d'alcool). Au moment de payer, on m'a redemandé une pièce d'identification et le caissier a photographié cette dernière. Je me suis demandé si au moment de consommer ma bière, quelqu'un viendrait me redemander une identification !
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Simsons Gap, une échancrure dans la chaîne montagneuse Mac Donnell |
Jeudi le 29 août 2024
Alice Springs
Promenade vers les montagnes du côté est de la chaîne des Mac Donnell. J'y ai admiré le paysage mais aussi les « Gap » Emily et Jessie. Des espaces y ont été aménagé pour y faite des randos, du vélo de montagne et des piques-niques.
La position du soleil m'a empêché de prendre des photos de ces lieux enchanteurs où les montagnes s'estompent abruptement pour laisser passer des petites rivières qui se remplissent à la saison des pluies.
Demain, étape importante, je prends la route à vélo vers Darwin. Je suis fébrile car la température ressentie évoluera jusqu'à atteindre 33 à 35 et du vent de 15 à 25 km à l'heure soufflera du nord-ouest. Je tente de mettre les chances de mon côté en partant très tôt. J'ai préparé des bouteilles d'eau gelés pour me désaltérer ainsi qu'une bonne réserve d'eau dont une bouteille de boisson énergisante. Cela fait du poids supplémentaire à traîner.
Je me garde une porte de sortie si la température, le vent ou encore la combinaison de ces deux éléments rendent la situation trop difficile. J'ai la liste des arrêts du transporteur Greyhound Australia qui effectue plusieurs arrêts le long de la Stuart Highway jusqu'à Darwin. Le transport des vélos dans la soute est possible. Au besoin je prendrai ce mode de transport pour parcourir certaines étapes.
Vendredi le 30 août 2024
Alice Springs à Aileron Roadhouse
Me voilà sur la route dès 7 heures afin de profiter de la température plus fraîche du matin. La journée s'annonce difficile. Un vent de face soutenu de 20 à 25 km/h abaisse la moyenne de vitesse dans les 15-16 km/h. Le soleil ne met pas longtemps à chauffer. Cette combinaison n'augure rien de bon. C'est 141 km qu'il me faudra pédaler. Entre ma destination, Aileron, un « Roadhouse « qui offre chambres et Caravan Park, aucun autre service sauf des haltes routières dont plusieurs n'ont pas de structure pour se mettre à l'ombre.
Tout le long de la route, le paysage est sublime mais aucun arbre pour faire de l'ombre, le soleil est là et chauffe le cycliste. Au km 100, une halte avec un toit et une table. Un groupe de sympathiques jeunes Scandinaves et allemands occupent l'unique espace disponible et me permettent de m'étendre sur le siège pour que je puisse récupérer et j'en ai vraiment besoin. J'ai éprouvé une crampe à la cuisse quelques kms avant mon arrêt, une première depuis que je voyage à vélo. Ce genre de crampe est souvent un effet de la déshydratation mais j'ai ingurgité une bonne quantité d'eau.
Une fois ma petite récupération terminée j'ai mangé mais un peu de force car l'appétit n'y était pas. Moi, pas faim, j'étais vraiment vanné ! J'ai aussi bu de la boisson énergisante (moi qui ne croyais pas vraiment à cette mixture…) et je vois que dans l'état où j'étais physiquement, ça m'a donné un bon boost et j'ai finalement franchi les 41 derniers km restant en grugeant mes dernières énergies.
Arrivé à la Roadhouse Aileron, j'étais « vanished ». Je me suis lavé et j'ai dormi.
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La route semble sans fin |
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Des trains routiers qui mesurent jusqu'à 212 pieds de long… |
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Limite de vitesse 130. Lorsque j'aperçois de loin un véhicule dans mon rétroviseur, quelques secondes après il me dépasse |
Samedi le 31 août 2024
De Roadhouse Aileron à Barrow Creek
En autobus Greyhound
Ma seconde journée comprenait 158 km jusqu'à Barrow Creek. Avec mon expérience d'hier c'est hors de question d'essayer de franchir cette distance avec la chaleur et le vent qui sévissent. Dès hier soir, j'ai réservé un siège sur l'autobus Greyhound afin de me rendre à Barrow Creek.
L'autobus Greyhound passait à 19 h environ. J'avais donc toute la journée pour retrouver mon énergie. Mon emploi du temps s'est limité à dormir, manger (j'ai retrouvé l'appétit) et réfléchir sur la suite de mon voyage. Une fois à Barrow Creek, mon itinéraire prévoyait pour la journée de dimanche 1er septembre que je me rende à Devil's Marble Hotel (Wauchope) à une distance de 110 km. Lundi le 2 septembre j'avais prévu faire Devio's Marble à Tennant Creek, un trajet de 117 km. C'était des distances que je pouvais gérer et je voulais faire de la route à vélo, admirer l'outback et me laisser exalter par un environnement qui semble si nu et aride mais si inspirant.
Arrivé à Barrow Creek j'ai pu m'installer dans le Roadhouse dont le propriétaire est une légende sur la Stuart Hwy et me préparer pour mon départ dès l'aube afin de profiter de la fraîcheur du matin. J'étais fin prêt, équipé avec une petite glacière souple dans laquelle je peux mettre un glacier, deux bouteilles d'eau congelé, quelques aliments et une bouteille de Gatorade que je consomme en trois fois durant le trajet. J'ai aussi une gourde souple de 3 litres d'eau. En terme d'eau au total j'apporte presque 5 litres.
Lorsqu'il fait dans les 37 degrés boire de l'eau froide fait toute la différence. L'eau chaude semble ne pas désaltérer.
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L'antre de la réception du Roadhouse de Barrow Creek et son propriétaire légendaire. Sur les murs, du plafond au plancher des photos et des billets de banque du monde entier |
Dimanche le 1er septembre 2024
De Barrow Creek à Devils Marbles (Wauchope)
110 km
Sur la route à 6:30 h je répétais une formule que j'aime bien pratiquer en voyage à vélo. Je roule 30 ou 40 km et je fais un arrêt pour le déjeuner. Personnellement je le supporte bien et ainsi je pédale plus longtemps sous une moindre chaleur au total. Aussi, le déjeuner dans le calme du petit matin en nature c'est inspirant et relaxant.
Les conditions climatiques se maintiennent, vent fort et soleil torride. L'ensemble du trajet s'effectue normalement, je roule à une vitesse convenable et l'énergie se maintient. Le découpage en tranche de 30-40 km permet de garder le moral. 110 km et 8 heures plus tard incluant les pauses et j'étais à Devil's Marble.
Arriver tôt ainsi permet de bien récupérer.
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L'un des monstres qui sillonne la Stuart Hwy |
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Petit déjeuner dans l'outback |
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Maggy, cette gentille dame s'est arrêtée pour me donner deux mandarines et me dire qu'il faisait trop chaud pour pédaler ! Quelle gentillesse. The mandarines were so good Mrs Maggy. Thank you so much |
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Sur la Stuart Hwy, il est rare que je puisse appuyer le vélo |
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Pas d'ombre sur la Stuart Hwy… à défaut d'un parasol, une pancarte de signalisation routière fera l'affaire |
Lundi le 2 septembre 2024
De Devils Marbles (Wauchope) à Tennant Creek
117 km
Encouragé par mon expérience d'hier je prends la route confiant. Je tente de répéter le scénario d'hier mais la chaleur a encore monté d'un cran.
Ça se passait normalement jusqu'au 80 km mais j'ai dû franchir les 37 km restant en les divisant en 10 pour m'encourager. Mes forces se drainaient et je tentais de comprendre ce qui se passait.
Dans ces cas où on approche du but la tentation est de pousser à la limite et je savais que ce n'était pas ce qu'il fallait faire. Au km 90 je me suis allongé (il faut prendre le temps qu'il faut …), à l'ombre d'une grande signalisation routière. J'ai enlevé le casque, les gants, me suis le plus à l'aise complètement allongé (en faisant du bruit pour ne pas surprendre un serpent), et bu lentement une bonne bouteille d'eau frette.
Après une vingtaine de minutes, j'ai repris la route ragaillardi mais au bout de 10 km j'ai dû récupérer encore une fois. Cette fois étant aux portes de Tennant Creek, je disposais d'un bon abri pour me mettre à l'ombre. J'ai pris un bon vingt minutes pour faire une mini sieste et j'ai pu enfin franchir les derniers km et constater sur un cadran installé au centre de Tennant Creek que le mercure indiquait 39 degrés. Voilà la raison pour laquelle je « chokais » tant.
Je me suis installé dans une cabine climatisée au Caravan Park de Tennant Creek.
La prochaine étape serait selon mon itinéraire initial Renner Springs mais c'est à 161 km et entre Tnnant Creek et Renner Springs, pratiquement pas de services. Dans les présentes conditions je ne m'aventurerai pas à franchir cette distance. Je dois réviser mon itinéraire.
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D'où le nom de Devil's Marbles. D'impressionnants amoncellements de rochers. |
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De nombreux feux de brousse sont déclenchés le long de la Stuart Hwy. Le passage du feu met en évidence les nombreuses termitières |
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Les sympathiques travailleurs routiers Derik et Shami (sorry if I may be forget), ont pris la peine de m'attendre sur la route pour me donner une bouteille d'eau froide Thank you so much ! |
Mardi le 3 septembre 2024
De Tennant Creek à Katherine
En autobus Greyhound
Dans mon itinéraire initial, je prévoyais pédaler de Tennant Creek à Renner Springs. C'est 161 km et pratiquement pas de services entre ces deux endroits. C'est exclu que je fasse ce trajet avec les conditions actuelles de température.
La météo pour les jours à venir prévoit que l'intensité de la chaleur (de 6 à 8 degrés de plus que la normale), se maintienne. La prévision des vents se tiennent aussi a des vitesses de plus de 15 km /h variables jusqu'à 22 km/h.
Comme j'ai quelques étapes durant lesquelles aucun service n'est disponible et durant lesquelles je devrais coucher dans la brousse où il n'y a aucune structure pour me protéger du soleil, je dois me réorganiser afin que le voyage demeure sécuritaire et agréable.
J'ai donc décidé de me rendre de Tennant Creek à Katherine plus au nord en autobus Greyhound, un voyage de 8 heures. Une fois sur place je louerai un hébergement pour 8 nuits et visiterai en auto de location les alentours qui comportent des sites intéressants.
À la fois j'éprouve un certain regret et du contentement. Regret de devoir renoncer à cet exaltant plaisir de pédaler dans une nature aussi exceptionnelle et contentement d'avoir la possibilité de réorganiser mon itinéraire et visiter cette partie de l'australie.
Mercredi 5 sept. 2024
Katherine
Croisière dans les gorges du parc Nitmiluk
Ce parc national abrite les gorges de la rivière Katherine et des cascades de la rivière Edith.
Ces gorges ont une grande importance pour les aborigènes Jawoyns qui en sont les gardiens.
Nitmiluk signifie « le rêve des cigales ».
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Des peintures rupestres sont visibles sur la paroi rocheuse |
Jeudi 6sept. 2024
Katherine
Visite d'une station d'élevage de bétail « Katherine Outback Experience »
En Australie les fermes d'élevage nommées « station » couvrent souvent des milliers d'hectares et sont destinées à l'élevage du bétail. L'accès à certaines « stations » s'effectuent par une route de plus de 100 km ! C'est dire la grande superficie de ces fermes d'élevage. Les éleveurs se servent de chevaux et des chiens de troupeaux pour travailler au regroupement du bétail et sont devenus maîtres dans la façon de les dresser. Les chiens particulièrement mettent à profit leur instinct mais répondent aussi fidèlement aux consignes des éleveurs afin de contrôler le déplacement des troupeaux de bétail. La série Netflix « Muster Dog » vous ravira si vous désirez voir à l'oeuvre les fermiers entraîner leurs chiens de troupeau.
À Katherine il existe une ferme d'élevage, celle de Tom Curtain un éleveur mais aussi une vedette de la chanson country qui a créée une entreprise nommée « Katherine Outback Experience » qui présente des démonstrations de dressage de chevaux et de chiens de troupeaux.
Une fois les techniques de dressage expliquées avec les animaux, des démonstrations du savoir faire des chevaux et des chiens de troupeaux sont effectuées et c'est effarant. Les animaux loin de subir un travail effectuent leur savoir faire avec enthousiasme et plaisir. L'amour des bêtes avec lesquelles ils travaillent transparaît chez les éleveurs. On est loin du cirque ici. Le déplacement en valait vraiment la peine d'autant plus que tout se passait en pleine campagne dans une superbe ferme où tout est pensé pour bien accueillir les visiteurs, jusqu'au vers d'eau froide et une serviette humide froide pour contrer la chaleur.
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Le cheval déroule le matelas et s'y couche |
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Chevaux et chiens de troupeau font bon ménage |
Mercredi le 11 sept. au Samedi 14 sept. 2024
Jabiru Parc national Kakadu
J'ai quitté Katherine en éprouvant de la reconnaissance. Après quelques jours éprouvants à vélo sur la Stuart HWY à cause de la chaleur et du vent, j'ai dû à regrets planifier autrement la suite du voyage.
Ainsi, une fois à Tennant Creek le 4 sept., j'ai vérifié les options qui s'offraient afin de poursuivre ma route autrement qu'à vélo. Greyhound me permettait de nous transporter vers le nord, mon vélo et moi. C'était une bonne option. Dans mon plan initial je prévoyais me rendre au Parc National de Kakadu. J'avais des réservations pour l'hébergement du 11 au 14 sept. et je tenais à m'y rendre car c'est un point d'interêt majeur dans les Territoires du Nord. Je devais donc trouver un endroit où me déposer jusqu'au 11 sept.
À Tennant Creek j'ai donc réservé sur Greyhound jusqu'à Katherine car ça me semblait adéquat comme ville. Ni trop grosse ni trop petite, offrant tous les services et des points d'intérêts à visiter, Katherine était l'endroit parfait pour y passer quelques jours en attendant le 11 sept., jour où je me rendrais à Jabiru dans le Parc de Kakadu. Ça me donnerait aussi le temps de repenser mon itinéraire et d'organiser la suite.
À Katherine j'ai réservé au Knott's Crossing Resort et aussi réservé une auto de location au comptoir Hertz qui se trouvait directement au même Resort. Pratique.
Au Resort je disposais d'une cabine avec une cuisinette. Tranquilité et air climatisé !
J'ai profité de ce havre de paix mais aussi de l'auto avec laquelle j'ai pu visiter les magnifiques gorges situées à proximité de Katherine, serpentées par une rivière le long de laquelle il a été possible de me baigner dans ce qu'on appelle ici « billagong ». J'ai aussi visité une ferme d'élevage de chevaux et de chiens de troupeaux et finalement fait du vélo, profité de la piscine du Resort pour me rafraîchir, fréquenté les « Hot Springs » de Katherine et regarder les toujours spectaculaires couchers de soleil australiens. Bref une semaine à prendre du bon temps.
Le 11 sept. j'ai gagné Jabiru où j'avais réservé au Resort Anbinik. Un endroit sympathique, paisible à souhait. Je disposais d'une chambre double et j'avais accès à une cuisine.
De Jabiru il y a plusieurs points d'intérêt à visiter. La nature y est à l'honneur et offre des paysages à couper le souffle. J'ai donc visité la région de Ubir, Cahills Crossing et effectué une croisière sur la White river réputée pour le nombre de crocrodiles qui s'y baignent !
J'ai aussi effectué une seconde croisière à Yellow River située à l'ouest de Jabiru. À cet endroit se situe les « wetlands ». d'énormes marécages qui hébergent des crocrodiles mais aussi une faune et une flore d'une grande variété. On y retrouve une variété impressionnante d'oiseaux des buffles, des porcs, des dingos entre autres. Ce site est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Des photos de mon séjour à Anbinik…
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Coucher de soleil à Katherine |
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D'imposantes termitières … |
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Le long de la route vers Jabiru, de nombreuses termitières |
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Plein de Cracatoes dans les arbres |
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À Jabiru, une galerie d'art aborigène |
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Les prochaines photos… Croisière sur la White River au nord-est de Jabiru |
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Plein de crocrodiles « salt water » donc dangereux pour l'homme et tout ce qu'ils peuvent manger sur leur route |
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Le long de la rivière, une fresque millénaire sur les rochers |
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La White River. D'où je prends la photo, lors de la saison des pluie c'est entièrement innondé |
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Au loin on peut voir les « wetlands », ces grands marécages. Durant les pluis d'hiver, pas moins de 4 mètres d'eau recouvre une grande partie des territoires du Nord |
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À droite un aigle |
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Fin d'une visite mémorable |
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À Darwin, au bout du monde, par rapport au Québec ! |
Du samedi 14 sept. au dimanche 22 sept. 2024
Arrivé hier à Darwin je n'ai pas mis longtemps à me sentir bien dans cette ville du bout du monde. Une brise caressante venant de la mer dans laquelle se love Darwin souffle en permanence sur la ville dont le centre est à deux pas du rivage de la mer Arafura.
La capitale du Top End du continent australien a eu la bonne idée d'épargner le bord de mer à l'envahissement des bâtisseurs de tours et d'hôtels. Ainsi, le magnifique parc de l'Esplanade offre toute sa beauté, la vue sur la mer et les magnifiques couchers de soleil aux citoyens, contribuant sans doute à cette ambiance cool qui semble y avoir trouvé refuge.
Darwin regroupe selon Wikipedia 53% de la population des Territoires du Nord avec ses 134 000 habitants. C'est la plus petite, la plus humide et la plus nordique des capitales australiennes. Sa création est récente tout comme la plupart des villes de l'Australie et date de 1869.
Ici à Darwin ce sont les tropiques, juste un peu au nord se trouve l'Indonésie et le Timor Oriental et ces pays sont pour les habitants de Darwin des destinations pour leurs vacances.
L'architecture de Darwin est obligatoirement très contemporaine car Darwin a été sévèrement bombardée en 1942 la région est sujette aux terribles cyclones qui sévissent durant la saison de la mousson nommée ici « wet season ». « Wet » en effet, il peut tomber des trombes d'eau (parfois 200 mm dans quelques heures), durant une tempête. Le dernier cyclone ravageur passé ici en 1974 s'appelait Tracy et a détruit 80 % de Darwin. Tout a été reconstruit selon des normes appropriées à la force des cyclones. Pas étonnant de voir sur à peu près chaque route empruntée pour me rendre à Darwin des enseignes « Subject to floodway »
Aujourd'hui dimanche, j'ai visité le « Museum and Art Gallery of Northern Territory » qui présente non seulement des chefs d'oeuvre de l'art aborigène mais aussi l'histoire des Territoires du Nord ainsi que l'ensemble de l'impressionnant éco-système de cette partie du pays d'une manière détaillée.
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À deux pas du centre-ville… |
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Le parc de l'Esplanade le long de la mer Arafura donne accès à de jolis sentiers qui descendent sur la plage |
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Le parlement des Territoires du Nord |
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La résidence de la ministre en chef Lio Finocchiaro du Parti rural libéral |
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Les couchers de soleil en Australie, un spectacle quotidien |
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Les bancs du parc Esplanade comportent un toit vert, quelle bonne idée ! |
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L'art aborigène est inspirant, de toute beauté. |
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Ici, un détail du tableau sur la photo précédente |
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Une oeuvre de tissage en forme de tortue. |
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Les aborigènes peignent depuis des millénaires sur des écorces d'arbre |
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Un collier en plumes d'émeu |
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Sculpture à saveur résolument australienne |
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L'équivalent australien de notre canot d'écorce australien ! |
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Une éponge de mer géante |
Bord de mer à Darwin
Mardi le 17 sept. 2024
Ce matin il pleut sur Darwin et j'en suis tout surpris. Depuis mon arrivée en Australie le ciel n'a pas versé une goutte, c'est même à peine s'il s'est encombré de nuages. On ignore trop les qualités d'une douce pluie, elle apaise, elle ralentit le rythme, rend plus zen.
La température n'empêche pas une visite guidée à pied du centre de Darwin par un guide local. D'entrée de jeu ce dernier affirme que les visites n'ont été annulées qu'en de très rates occasions à cause de la température.
En résumé, Darwin est une ville tellement jeune (1869), qu'il n'y a pas tant à raconter, ce qui ne minimise pas l'intérêt de la visite qui fait découvrir des détails qu'aucun guide touristique (comme Lonely Planet par exemple), ne mentionne.
La guide a beaucoup parlé des fresques murales qui décorent des murs d'édifices du centre-ville et qui sont par ailleurs magnifiques, nombreuses et énormes.
Pour l'architecture, la ville ayant été rasée par un raid japonais en 1945 et un cyclone en 1974, il subsiste peu de traces d'édifices érigées au début de la colonisation. L'histoire du cinéma Star dont il ne reste que l''étoile en métal exposée sur le site où était érigé le cinéma ainsi que l'imposant projecteur de films de l'époque ainsi qu'une superbe photo de l'audience multiculturelle est digne d'intérêt. Un des cinéphiles présent dans la salle apparaît sur la photo avec à ses côtés son fusil. Il s'agissait d'un chasseur de buffles !
Une fois la visite terminée, j'ai pris mon vélo et pour mon bonheur pédalé principalement le long de la mer jusqu'à East Point un peu plus au nord de Darwin. J'ai pu découvrir les plages Mindil, Vestey's et Sunset, Fannie Bay et finalement, sur la pointe (East Point), les restes des infrastructures de défenses de l'armée érigées durant la dernière grande guerre.
Mercredi le 18 et jeudi le 19 sept. 2024
Darwin
Mercredi, croisière sur la mer d'Arafura au coucher du soleil. Température parfaite, mer calme et coucher de soleil un peu voilé par les nuages mais quels nuages !
Jeudi, vélo jusqu'à la magnifique plage de Casuarina située à 15 km du centre de Darwin
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Le centre- ville de Darwin |
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La plage de Casuarina s'étend sur des kilomètres |
Vendredi le 20 sept. 2024
Darwin
Un sympathique festival se déroule à Darwin, le festival des cerfs-volants. Il se déroule à Cullen Bay où se trouve un grand parc et une superbe plage et surtout beaucoup de vent propice au vol de cerf-volant.
L'évènement a ravi les nombreuses familles qui se sont déplacées pour assister à cette fête du vent et dont les enfants s'émerveillaient devant les cerfs-volants géants suspendus dans le ciel.
Le vent n'est pas l'ami des cyclistes comme moi mais quand je le vois disperser le bonheur je m'y rallie.
Dimanche le 22 sept. 2024
Perth
J'arrive à Perth en ayant franchi un fuseau horaire qui me fait gagner 1:30 h par rapport à Darwin et une baisse marquée du mercure au thermomètre. La température de la partie occidentale au niveau de Perth est semblable à celle du Québec, 10-12 degrés la nuit et dans les 23 durant la jour, aussi bien dire l'opposé de la température tropicale de Darwin oscillant à 32-35 durant le jour et 24-26 degrés la nuit.
J'ai donc troqué mes gougounes et les bermudas pour mes « running shoes » et les bas combiné aux pantalon et chandail à manches longues en plus du polar le soir. Tout un changement et je l'apprécie. J'ai l'impression de mieux respirer.
La nature est aussi tellement différente, les pins de Norfolk (ce sont des arbres magnifiques), remplacent les palmiers et il y a de la verdure au lieu de la terre aride et sèche.
Installé en plein centre de Perth je suis heureux de la localisation que j'ai choisi. Le CBD, le Central Business District de Perth, nom donné aux « Downtown » australiens est à échelle humaine. Aéré et comportant des places piétonnes le centre-ville n'est pas oppressant.
Les services en place pour le touriste sont exceptionnels et permettent d'exploiter à leur juste valeur des points d'intérêt non moins exceptionnels. Mon séjour à Perth s'annonce donc prometteur.
Mes premiers pas me font découvrir l'ambiance du centre-ville et aussi Fremantle situé à une trentaine de minutes en train (qui fait office de réseau de métro bien qu'il soit entièrement hors de terre), du centre de Perth.
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De ma chambre d'hôtel, la ligne d'horizon de la ville |
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Des places piétonnes agrémentent le centre-ville |
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Yagan Square |
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La sculpture Cactus sur la place Forrest. Elle alimente la controverse dans la population de Perth… |
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Un amalgame d'architecture victorienne et moderne |
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En route pour Fremantle, ville d'importance historique dans la colonisation de l'Australie occidentale |
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À Fremantle on retrouve plusieurs édifices patrimoniaux de l'époque de la colonisation vers 1829 |
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Située en bord de mer, la ville de Fremantle donne à voir des paysages spectaculaires |
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Le musée maritime avec son architecture futuriste |
Mardi le 24 sept. 2024
Perth
Visite guidée à pied du secteur du centre-ville sous une température parfaite.
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Cet hôtel accueillait les chercheurs d'or à l'époque du «gold rush » |
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Cet sculpture sur Yagan Square représente un aborigène de la tribu Noongar présente depuis des siècles dans la région de Perth |
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L'hôtel de ville de Perth |
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Elisabeth quay, l'endroit regroupe des hôtels de luxe et une offre touristique importante |
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Elisabeth Quay |
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Elisabeth Quay, pont piétonnier et piste cyclable |
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L'hôtel de ville le soir se colore d'une infinie palette de couleurs. Ça ressemble au travail de « Moment Factory »… |
Mercredi 25 sept, 2024
Perth
Aujourd'hui, observation de baleines à bosses en période de migration vers le sud dans l'océan Indien.
Température parfaite pour aller sur la mer…
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Un bateau très bien adapté pour l'observation des baleines. |
Vendredi le 27 sept. 2024
Perth
Un tour organisé m'a permis d'explorer une partie du nord de Perth le long du magnifique océan Indien. Le clou de la visite est le parc national Nambung où se trouve le désert de Pinaccle, un endroit incroyable.
Des arrêts étaient aussi prévus à Yancep, Cervantes et Swan Valley.
Le désert de Pinaccle dans le parc national de Nambung, est un endroit unique au monde dont seule la nature peut nous gratifier.
Situé tout près de l'océan Indien, un trésor de beauté enfoui depuis 500 000 ans s'est façonné dans les sables fins et blancs comme le lait et a été mis à jour à force de temps par l'action des vents et de la mer.
Des centaines de colonnes de calcaires s'élèvent ainsi dans le désert comme autant de monuments à la puissance créatrice de la nature.
Ces colonnes origineraient d'amas de coquillages datant de 500 000 ans. Il y a 25 000 ans, la mer s'est retiré et les coquillages se sont broyé en un sable riche en calcaire constituant ces colonnes aujourd'hui visibles.
De tels chefs d'oeuvre nous rappelle combien la nature est maître de notre planète et que nos tentatives pour l'adapter et l'aménager peuvent être destructrices.
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Les colonnes de calcaire du désert du parc National de Nambung sont d'une beauté émouvante |
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Les plus belles fleurs poussent dans l'adversité des déserts |
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On voit ici la maman qui transporte son petit (sans doute déjà d'une bonne taille), dans sa poche ventrale. |
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Cervantes sur l'océan Indien. Un petit village portant le nom d'un navire espagnol échoué sur ses rivages. Le nom de toutes les rues sont Toledo, Madrid, Seville… |
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À Swan Valley, de nombreux domaines vinicoles produisent des vins reconnus. À mon grand étonnement j'ai aussi appris que des plantations de café sont un apport important à l'économie de la région |
À Cervantes, la pêche est le principal moteur économique du village. La homard est à l'honneur ainsi que le Barramundi et le maquereau
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Le pont piétonnier à l'architecture originale et moderne qui est relié au stade Optus se nomme Matagarup |
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Le pont Matagarup permet aux milliers de personnes se rendant au stade d'y accéder et de le quitter facilement |
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La piste cyclable que j'ai emprunté longeait la belle rivière Swan, celle par laquelle les premiers arrivants de la colonisation sont arrivés à Perth |
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Justement sur la rivière « Swan », un cygne noir comme on en voit beaucoup ici. |
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Rencontre avec un émeu, j'en étais « ému » |
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Un « Grasstree » Ceux qui veulent réaliser un aménagement paysager avec le Grasstreee doivent débourser plus de 1 500 $ pour chaque plant |
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Vue de Perth du jardin botanique Kings Park |
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Ce monument rappelle le « Bain Crawley » sur la rivière Swan qui dans les années 1910 aurait été le plus grand bain public de l'hémisphère sud. |
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Perth Concert Hall |
Visite au Musée « Western AustralianMuseum »
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L'architecture de l'immense musée comporte cette ouverture vers le toit de l'édifice où une embarcation est suspendue a accroché mon oeuil |
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Ls squelette complet d'une baleine bleue présenté dans la section marine est impressionnant |
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Des barrières automatisées pour l'accès aux gares pour des usagers à pied et à vélo |
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Les indications le long de la piste cyclable sont nombreuses et installées à des endroits appropriés |
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Le voilier australien gagnant de la coupe America en 1983 |
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La quille du voilier était révolutionnaire |
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Le sous-marin HMAS vaut le détour |
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L'étroitesse de l'accès au sous-marin surprend dès le début de la visite |
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Le poste de commande du conducteur du sous-marin |
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Monument à la mémoire de la reine Élisabeth II |
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Perth à Augusta |
Le lundi 7 oct. 2024
De Perth à Augusta
Une fois l'auto de location récupéré j'ai mis le cap sur Rockingdham via l'autoroute. Pour le reste du trajet j'ajoute au GPS l'option « éviter les autoroutes » afin de traverser les campagnes et passer par les « tourist drive » qui permettent de voir la riche nature de l'Australie du sud-ouest.
J'ai fait des arrêts à Bunbury et Hamelin Bay avant de rejoindre Augusta où j'ai pu admirer le coucher du soleil du Cap Leeuwin.
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Wardandi Boogfa, Koombana Bay, Bunbury |
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Le phare du cap Leeuwin à Augusta |
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La vue à partir du cap est fabuleuse au coucher du soleil |
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Lors de la construction du phare qui s'est terminée en 1896, les ouvriers ont construit cette roue d'eau pour apporter de l'eau au chantier |
Mardi et mercredi les 8 et 9 oct. 2024
Augusta à Albany
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Albany juste en bas de la photo |
Albany m'a laissé un peu pantois. L'ensemble urbain m'a semblé un fouillis de rues commerçantes colorées d'enseignes jaunes et rouges vifs toutes liées de ronds points qui donnent le tournis.
La ville est néanmoins sur un bord de mer spectaculaire et profite de plages d'une beauté fascinante.
Albany était dans les années 50 et 60 un des producteurs importants de produits résultant de la chasse à la baleine. Le musée dédié à cette activité le prouve bien en présentant tout le cycle d'exploitation des produits de la baleine et ce de sa chasse.
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Whaling cove beach |
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Un bateau affrété dans les années 50 et 60 pour la chasse à la baleine |
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Une baleine bleue |
Jeudi et vendredi les 10 et 11 oct. 2024
Albany à Esperance
Très jolie ville, invitante. Quelle bonne idée d'avoir réservé deux nuits ici.
La route qui mène à Espérance traverse d'immenses fermes que l'on nomme « stations » ici. J'adore les paysages de la campagne, ça me ramène à mon enfance. Voir ces grands champs de blé ça me rappelle la récolte du blé qui sentait bon et la paille couleur d'or dans la fraîcheur de fin d'été.
Les entrées qui mènent aux fermes sont démesurées par rapport aux fermes du Québec. Ce sont des allées d'environ un km bordées d'arbres magnifiques qui se rejoignent au sommet de leurs branches.
Mon hôtel est situé sur l'artère qui borde la mer, la localisation est parfaite. Sur une grande distance, le bord de mer est admirablement aménagé par des accès pour piétons et vélos et de superbes arbustes et plantes embellissent l'espace. D'énormes pins se Suffolk font écran entre la mer et la voie de circulation automobile. La piste cyclable longe la mer et j'y ai roulé pour mon plus grand bonheur juste après mon arrivée à Espérance.
Le vendredi matin sous une température splendide j'ai pédalé vers la Great Ocean Drive, une boucle d'une quarantaine de km qui permet non seulement d'admirer la mer dans toute sa beauté mais aussi d'accéder à plusieurs plages magnifiques. Les plages se succèdent tout le long du parcours, toutes plus belles les unes que les autres avec leur sable blanc et fin.
La végétation est aussi admirable, des arbustes touffus sculptés par la brise marine et de superbes fleurs s'accrochent au sol sablonneux. J'étais subjugué par tant de beauté.
Je me suis enfin baigné dans l'eau turquoise de la plage Twilight où les rochers au fil des siècles ont été sculptés par les vagues et le vent.
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L'allée d'entrée d'une des immenses fermes de la région d'Esperance |
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La plage publique de la baie d’Esperance, Toute ville rêverait d'une telle installation |
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West Beach |
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Salmon Beach |
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Ok ! |
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Un des nombreux trains routiers qui circulent sur l'Eyre HWY |
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La route droite et sans fin |
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À même la Eyre HWY une piste d'atterissage pour les services RFDS (Royal Flying Doctor Service) Un service créé pour dispenser les soins de santé dans les zones isolées de l'Australie |
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Le paysage est uniforme et le regard porte loin |
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Un droit de 146 km… le plus long de l'Australie |
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La route se rapproche de la mer … |
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Les superbes falaises du Nullarbor. Elles ressemblent aux falaises de Moher en Irlande |
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Comme les grandes savanes d'Afrique |
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Coucher de soleil à Ceduna |
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Un arc-en-ciel à Ceduna |
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Au bout d'une longue jetée qui s'avance dans la mer, l'espace baignade, en pleine mer ! |
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On nous amène en bateau jusqu'au deck de la ferme d'huîtres située dans une immense baie |
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Des huîtres plus que fraîches |
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La ferme d'huîtres s'étend sur trois hectares |
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Des huîtres plus que fraîches |
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Les installations sont géniales. On se pense en pleine mer ! |
Les vendredi et samedi et dimanche 18, 19 et 20 oct. 2024
Ceduna à Port Lincoln
Port Lincoln à Port Pirie
Port Pirie à Adelaide
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De Ceduna à Port Lincoln Port Lincoln à Port Pirie Port Pirie à Adelaide |
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Situé sur la mer, Port Lincoln est un port important |
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Port Lincoln a mis en valeur le magnifique bord de mer qui borde la ville |
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Ce cheval a fait les fierté de Port Lincoln en remportant trois années de suit la Coupe de Melbourne |
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Le bord de mer de Port Lincoln offre piste cyclable, parc, installations de jeu pour les enfants, des aires de pique-nique |
Pas de photo pour Port Pirie, cette ville est réputée pour ses industries lourdes qui ont des records mondiaux de pollution entre autre pour le mercure. La population compose avec des impacts sérieux sur leur santé.
Dimanche le 20 oct. je suis arrivé à Adelaide en matinée et ai organisé mon séjour qui se terminera le 29 oct.
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Adelaide, chef-lieu de l'Australie méridionale, ville cosmopolite avec une offre culturelle généreuse dont des festivals et des musées remarquables |
Le lundi 21 octobre 2024
Hier jour de mon arrivée j'ai relevé des activités ou visites de lieux ou d'événements d'intérêt afin de profiter de mon séjour à Adelaide. Le choix est vaste, festival de cinéma, festival culinaire, musées, la fantastique plage de Glenelg, des concerts, des pistes cyclables, des visites de vignobles, des visites guidées, des joutes sportives ( le stade Oval en est un réputé dans le monde).
Aujourd'hui j'ai fait un saut au bureau d'information touristique afin d'obtenir des précisions sur les modes de transport et la plage de Glenelg ainsi que les pistes cyclables.
Je me suis ensuite rendu au jardin botanique qui présente des jardins et des spécimens de fleurs, d'arbres et d'aménagement fabuleux mais aussi une exposition temporaire extraordinaire mettant en scène l'artiste du verre Chihuli qui vit à Seattle aux États-Unis. Cela a attiré mon attention car lors de mon voyage à vélo sur la côte ouest américaine j'ai séjourné à Seattle et eu la chance de voir des oeuvres de Chihuli.
Je n'ai pas manqué de me rendre en après-midi a la fameuse plage de Glenelg. La baignade était savoureuse !
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Les oeuvres de Chihuli présentées au jardin botanique d'Adelaide |
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Une des oeuvres de Chihuli |
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Le jardin botanique d'Adelaide est inspirant de beauté et de calme |
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Un Ibis, un oiseau commun en Australie |
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Les oeuvres de Chihuli apparaissent au détour des sentiers. C'est spectaculaire |
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Les oiseaux savent qu'ils se trouvent dans un milieu protégé et n'ont pas de méfiance envers les visiteurs |
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Magnifique Water Lily. Un étang guyanais reproduit dans un bassin aménagé dans une serre. Quel investissement ! Le résultat est extraordinaire ! |
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La même oeuvre est installée devant le musée des Beaux Arts de Montréal |
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Cela me rappelle la forêt de bambou à Kyoto… |
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Ahhhh ! La plage de Glenelg. J'ai terminé la journée les pieds dans le sable. La baignade était rassérénante ! |
Mardi le 22 oct. 2024
Adelaide est une ville où l'utilisation du vélo est promue par une belle offre de pistes cyclables que ce soit sur le réseau urbain ou dans des parcs. Des indications claires et nombreuses permettent tant aux automobilistes qu'aux cyclistes la place qu'ils leur revient sur le réseau.
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À l'entrée du musée cette oeuvre en stainless nous accueille |
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Une oeuvre du peintre australien Tom Roberts. On y sent le climat chaud de l'Australie |
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Interessante disposition d'oeuvres sur le thème de l'importance projetée des sujets représentés |
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Les oeuvres aborigènes sont généreusement représentées |
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Une salle est dédiée à des oeuvres de la Renaissance. Ici Henri VIII |
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Un Brueghel, Le bureau du percepteur (1615) |
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La route de Norton Summit qui mène aux « Hills » est bordée de « Gum Tree » |
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Température exquise, paysages inspirants ! |
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Ce secteur est prisé des cyclistes et heureusement des panneaux le rappelle aux automobilistes qui sont par ailleurs courtois. |
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La route est belle pour rouler mais est aussi belle pour les yeux |
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Ici une plantation de cerises située dans un secteur nommé Cherryville |
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Il est de mise ici de porter un « head bucket » pour encourager son équipe |
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Magnifique |
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Adelaide à Sydney par le train panoramique Indian Pacific |
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À bord de l'India Pacific j'ai traversé l'outback des états sud-australien, Victoria et New South Wales. Le grand spectacle de la nature se projette à travers les fenêtres de ce train mythique. |
L'India Pacific est un des trains légendaires de l'Australie avec le Ghan et l'Overland. Les noms de ces lignes ferroviaires sont inspirés des caravanes constituées entre autres de chameaux importés de l'étranger qui ont exploré l'outback avant l'avènement du train.
Prendre un de ces trains c'est retourner dans le temps et observer l'infini de l'outback en tout confort.
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Comme dans le film inspiré du roman d'Agatha Christie où l'action se déroule dans le train Orient Express. À tout moment je m'attendais à croiser l'inspecteur Hercule Poirot ! |
Au second jour de l'itinéraire le train m'a déposé dans la région des Blue Mountain réputée pour ses splendides paysages de montagnes découpées par des falaises et des formations rocheuses spectaculaires.
Les forêts d'eucalyptus dégagent sous la chaleur ambiante des particules qui colorent l'atmosphère d'une teinte bleutée d'où le nom de Blue Mountain.
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Les Trois Soeurs |
Dernière étape du voyage, Sydney. Souvent, lorsque l'on retourne dans un endroit que l'on a déjà visité, on a l'impression que le lieu est moins attrayant qu'à la première visite.
Ça n'a pas été le cas pour ma seconde visite à Sydney et j'ai trouvé la ville encore plus belle qu'à ma première visite. Il faut dire que Sydney est une des villes du monde qui en met plein la vue avec sa géographie particulière, un entrelacement de baies avec des ports magnifiques, une architecture mêlant le victorien au moderne, l'Opera House et le Harbour Bridge deux repères iconiques.
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Du quai Circular, le Hatbour Bridge |
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L'Opera House |
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À l'Opera House, J'ai assisté à une représentation de Sunset Boulevard en format comédie musicale, oeuvre de Andrew Lloyd Weber. Le lieu autant que la représentation sont des chefs d'oeuvre ! |
Le 3 novembre je reprenais le chemin de la maison après un voyage de deux mois et demie à travers le beau pays d'Australie, pays des horizons infinis, des déserts autant que des forets tropicales et des plages fabuleuses.
J'en ai de la chance et je suis reconnaissant d'avoir pu goûter à toutes les facettes d'un pays si vaste et peuplé de gens naturellement affables et avenants.
Fin du voyage !
C’est parrrrtie mon kiki! Amuse-toi bien! 🚴♂️
RépondreEffacer💕 merci ma cocotte
EffacerQuelle plume « extraordinaire ». Bon voyage Alain !
RépondreEffacerMerci France !
EffacerBonne route
RépondreEffacerMerci beaucoup
RépondreEffacerAaah vivement les anges gardiens! 👼
RépondreEffacerLa bienveillance, toujours bonne à donner et à recevoir
EffacerWOW! Quel voyage que tu fais là. 😍
RépondreEffacerEn effet, l'Australie est une destination exceptionnelle !
EffacerWouhou !
RépondreEffacerJ’adore te lire !
Outback 😍
Merci !
EffacerBonne suite Alain!
RépondreEffacerMerci !
EffacerImpressionnant ! J'ai lu que ce monolithe fonctionnait comme un iceberg, c'est-à-dire que la plus grosse partie était sous terre. Imagine l'ampleur ! Je me demandais aussi pourquoi il était aussi rouge. C'est de l'oxyde de fer. Un coup de coeur pour ta photo 0924.
RépondreEffacerMerci Louisette ! Les particules du monolithe qui se dégagent dans l'air reflètent la lumière et donne un aura mystérieux ! Un endroit très spécial et significatif pour les aborigènes.
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